
Oncologie et naturopathie
Prévention et accompagnement
Ces conseils ne se substituent en aucun cas à votre traitement ou au conseil de votre médecin ou de votre oncologue.
La naturopathie, qu’est-ce que c’est ?
Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la naturopathie est un ensemble de méthodes de soin visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques.
Ces moyens passent par l’alimentation, l’hygiène de vie, la phytothérapie (soins par les plantes), l’aromathérapie (soins par les huiles essentielles), la gemmothérapie (soins par les bourgeons de plantes), l’homéopathie, la micro-nutrition…
Le rééquilibrage alimentaire et l’hygiène de vie sont la base de tout conseil en naturopathie.
Le naturopathe ne pose pas de diagnostic. Les conseils du naturopathe ne se substituent pas aux traitements prescrits par votre médecin et ne vous dispensent pas de consulter celui-ci pour tous troubles.
Même si depuis des décennies nous l’avions oublié, nous reprenons conscience, petit à petit, qu’une alimentation saine et équilibrée et une bonne hygiène de vie sont nécessaires au maintien d’une bonne santé.
Mais qu’est-ce que cela veut dire ?
La prévention anticancer (et pour maintenir une santé optimale)
Une bonne hygiène de vie commence par une alimentation saine et équilibrée, dans le respect de nos métabolismes.
La nutrition santé




Il est aussi important de favoriser des aliments sains, faits maison, cuisinés avec des produits locaux et de saison.
Dans la prévention cancer, il est d’autant plus important d’augmenter l’apport en fibres et de limiter la consommation de sucres. Le sucre, en plus de son côté addictif, est d’autant plus nocif puisqu’il est l’aliment principal des cellules cancéreuses et favorise leur multiplication.
Mais l’hygiène de vie, c’est aussi
Limiter la consommation d’alcool : les autorités sanitaires recommandent de ne pas dépasser deux verres par jour pour les femmes et trois verres par jour pour les hommes. Avec un ou deux verres par jour, le risque de développer des maladies cardiovasculaires ou des cancers est statistiquement faible, mais il n’est pas égal à zéro. Il est donc conseillé de boire avec beaucoup de modération.
Ne pas fumer : même si cela semble très difficile d’arrêter, avec de la motivation, de la volonté et un accompagnement adéquat, cela est possible. Et si vous échouez à la première, à la deuxième ou à la cinquième tentative, ne perdez pas espoir : vous y arriverez ! Les médecines douces peuvent vous aider dans toutes les étapes et pour lutter contre tous les petits troubles passagers qui apparaissent à l’arrêt. Seule la motivation vous appartient.
Avoir une activité physique suffisante : il est important pour tous et dès le plus jeune âge, d’avoir une activité régulière, adaptée à votre âge, à votre morphologie et à votre état de santé.
- 30 minutes par jour, à un rythme soutenu. Nous avons chacun des rythmes différents. Il est inutile de vouloir battre des records. Une activité est considérée comme soutenue lorsque vous êtes légèrement essoufflé, que vous transpirez légèrement et que vous récupérez rapidement.
Faire une activité de 4h le week-end ne rattrape en aucun cas l’absence d’activité de la semaine. C’est la régularité qui sera bénéfique pour votre santé.
Choisissez une activité qui vous plait. L’activité physique fait sécréter des endorphines, hormone du bonheur qui favorisent la sensation de bien-être. Elles réduisent l’anxiété, diminuent la douleur physique et réduisent la fatigue. Mais, si vous n’aimez pas l’activité physique que vous pratiquez, ce sera certainement moins efficace !
Les UV artificiels ou provenant du soleil sont nocifs pour notre peau. Outre qu’ils augmentent le vieillissement cellulaire et qu’ils favorisent l’apparition de rides prématurées et de tâches cutanées, ils sont aussi responsables des cancers de la peau. Pensez donc à vous protéger des rayons ultraviolets en choisissant une crème solaire adaptée à votre phototype (peau claire, mate ou noire) et ne vous exposez pas aux heures les plus chaudes (entre 12h et 16h).
De nombreuses substances sont considérées comme cancérigènes dans les produits industriels. Même s’il ne faut peut-être pas rentrer dans la psychose de tout bannir, réduire la consommation de certains produits et changer quelques habitudes restent à la portée de tous :
- Les colorants alimentaires et les conservateurs sont à bannir
- Favorisez les contenants en verre pour la conservation de vos aliments
- N’utilisez pas de papier aluminium pour la cuisson de vos aliments ; le papier cuisson est plus adapté et moins nocif
- N’utilisez pas de micro-ondes ou en tous les cas que dans de très rares cas
- Coupez le wifi le soir et mettez vos portables en mode avion la nuit (ou mieux, les éteindre)
- N’utilisez pas des parfums d’ambiance synthétiques
- Vérifiez la composition de vos cosmétiques et produits d’entretien : si vous n’avez pas envie de les faire vous-même (plus naturels), choisissez ceux où la liste d’ingrédients est la plus courte. Il y aura ainsi moins de risque d’y trouver des substances indésirables.
La prévention passe par le dépistage. En effet, en réalisant des dépistages réguliers, un diagnostic précoce sera posé. Cela augmente les chances de guérison et souvent un traitement moins invasif et moins lourd suffira pour lutter efficacement contre les cellules cancéreuses. Des dépistages systématiques sont prévus par les instances de santé ; à vous de les respecter :
- Une mammographie à faire tous les deux ans à partir de 50 ans.
- Un test à pratiquer chez soi tous les deux ans à partir de 50 ans pour le dépistage du cancer colorectal.
- Un frottis effectué par un gynécologue tous les trois ans dès l’âge de 25 ans pour vérifier le col de l’utérus.
- Un rendez-vous régulier chez le dermatologue pour prévenir les mélanomes. Et au minimum, faire vérifier tout grain de beauté qui semble changer de forme, de couleur ou d’aspect.
Et pendant les traitements ?
Bien évidemment, continuer à avoir une alimentation et une hygiène de vie saines. Les traitements peuvent pousser à adapter certaines habitudes.
N’oubliez pas que l’alimentation est un élément clé dans la prévention « cancer » mais aussi dans son traitement.
En effet, manger sainement pendant le traitement a de multiples intérêts : éviter les surcharges métaboliques inutiles, apporter de bons nutriments pour limiter la fatigue, le stress, les troubles du sommeil…
Avoir des apports suffisants (protéines, glucides…) pour réduire la perte de poids, pouvoir lutter efficacement contre le cancer et ce, malgré les différents troubles digestifs.
L’alimentation hypotoxique
Elle permettra de :
- Apporter suffisamment de bonnes protéines : protéines animales le midi et protéines végétales le soir (plus digestes) ; il faut aussi choisir des modes de cuisson qui « ne sentent pas », les odeurs pouvant très rapidement provoquer le dégoût. Ne pas hésiter à consommer des aliments crus le plus possible
- Entre deux chimio, veiller à apporter tous les nutriments nécessaires et manger un peu plus (notamment protéines) pour compenser le manque d’appétit et les nausées de la chimio en évitant les surcharges métaboliques (aliments bio, viandes non grasses, poissons du bas de la chaine alimentaire…)
- N’hésitez pas à compléter avec des compléments hyper protéinés pendant les jours qui suivent la chimio (sans attendre la perte de poids).
- En cas de manque d’appétit, pensez à fractionner les repas toutes les 2 ou 3h.
Tous ces conseils ne vous dispensent pas de suivre ceux de votre médecin généraliste ou de votre oncologue.