Newsletter Novembre 2022

Le diabète

Diabète de type 2 : quel est votre risque d’en être atteint ?

Pour évaluer votre risque de développer un diabète de type 2, il vous suffit de répondre à un auto-questionnaire de 8 questions simples développé par la Fédération française des diabétiques.
Testez-vous en 3 minutes pour évaluer votre risque de diabète | Fédération Française des diabétiques (federationdesdiabetiques.org) .
Si le score de risque obtenu est supérieur à 15, il convient d’en parler à votre médecin traitant à l’occasion d’une visite médicale.

Votre médecin, votre pharmacien et les infirmières Asalée (Action de santé libérale en équipe) ainsi que votre naturopathe peuvent vous accompagner dans le suivi de votre diabète et du traitement. Celui-ci doit d’ailleurs en aucun cas être arrêté sans l’avis de votre médecin ou de votre endocrinologue.

La naturopathie, grâce à la gemmothérapie, l’aromathérapie et la micro nutrition, peut vous aider à réguler plus rapidement votre diabète, en plus du rééquilibrage alimentaire et de votre traitement.

C’est une maladie chronique qui concerne plus de 3 millions de personnes en France, dont plus de 500 000 qui sont des diabétiques non diagnostiqués ! De plus, le nombre de personnes diabétiques en France augmente tous les ans de près de 3 %.
Le diagnostic se pose après constatation à deux reprises au moins d’une glycémie à jeun supérieure ou égale 1.26 g / L et/ou par une hémoglobine glyquée (HbA1c)>6.5%.

Il existe deux types de diabète :

  • Le diabète de type 1 : il peut survenir à tout âge (et même dès la petite enfance). C’est une réaction auto-immune provoquant une altération du fonctionnement du pancréas qui ne produit plus ou peu d’insuline. A ce jour, il n’y a pas de prévention possible pour ce type de diabète et les patients sont soumis à l’injection quotidienne d’insuline de synthèse
  • Le diabète de type 2 : appelé aussi diabète gras, il représente plus de 92 % des diabétiques et survient généralement après 40 ans. Lié à une insulino-résistance et associé au surpoids, il peut être pris en charge par une modification de l’alimentation, de l’hygiène de vie.
    Les cas de pré-diabètes sont de plus en plus fréquents et nécessitent une prise en charge et une sensibilisation du grand public.

Le diabète augmente les risques de pathologies cardiovasculaires, neurodégénératives, les risques de néphropathies (dialyses)…

Le diabète de type 2, c’est quoi ?

Le nombre de cas de diabète de type 2 augmente régulièrement en France.
Le développement du diabète de type 2 est long et se fait sur plusieurs années, mais vers un résultat inexorable sauf si vous agissait avant :

  • Initialement, les cellules de l’organisme deviennent résistantes à l’insuline. C’est un phénomène normal en prenant de l’âge mais elle est aggravée par plusieurs facteurs. L’alimentation industrielle, très riche en glucides, favorise, depuis plusieurs années, l’apparition de ce mécanisme d’insulinorésistance chez des personnes de plus en plus jeunes. Elle est aggravée par l’excès de tissus adipeux viscéral et en cas de surpoids et d’obésité. Ce stade s’appelle : insulinorésistance. Le glucose s’accumule dans le sang et une hyperglycémie s’installe progressivement.
  • Puis l’organisme tente de s’adapter : le pancréas augmente la production d’insuline : cela s’appelle l’hyperinsulinisme
  • Après plusieurs années, si rien n’est fait, le pancréas finit par s’épuiser et ne peut plus sécréter suffisamment d’insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang : c’est le stade d’insulinodéficience.

Le diabète de type 2, une maladie chronique en pleine expansion

D’après l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le nombre de diabétiques de type 2 dans le monde est passé de 108 à 422 millions entre 1980 et 2014. Selon la Fédération internationale du diabète, le nombre de diabétiques dans le monde a encore augmenté pour atteindre 463 millions de personnes en 2019.

Évolution du diabète au fil des années

Après 10 à 20 ans de diabète, le diabétique développe, dans 50 % des cas, des complications :

  • Athérosclérose, infarctus, AVC
  • Atteinte rénale (dialyse)
  • Atteinte de la rétine avec risque de perte de la vision (2% des diabétiques)
  • Neuropathie diabétique

D’autres complications plus graves mais plus rares, principalement liées à un diabète mal équilibré et mal soigné, peuvent encore être vues comme la gangrène suite à des plaies mal soignées. Et malheureusement, il existe encore des personnes amputées suite à ces problèmes.

La nutrition santé : prévention et rééquilibrage du diabète

La nutrition biologique ou chrononutrition®
En naturopathie, les conseils commencent par une rééducation de l’hygiène de vie, pour se rapprocher le plus possible des besoins de l’organisme et ainsi lui (re)donner ses capacités naturelles d’autoguérison.

En respectant les cycles naturels de notre métabolisme et en apportant les nutriments nécessaires à notre corps au moment où il en a besoin, ceux-ci seront directement assimilés et non stockés. Nous évitons ainsi les surcharges métaboliques.

La nutrition biologique ou chrononutrition® n’est pas un régime mais une hygiène alimentaire qui nous permettra d’augmenter notre énergie, maintenir ou retrouver un bon métabolisme : exit les coups de pompe d’après repas, diabète de type 2 (diabète gras), cholestérol, (…) ; nous retrouvons aussi un meilleur sommeil ; la digestion et le transit sont régulés.

Explications
P’tit dèj = protéines et gras

Pas de sucre
Le matin, nous synthétisons le cholestérol et les graisses de façon générale
Elles sont partie intégrante de la composition de notre cerveau et de toutes les membranes de toutes nos cellules ; c’est dire l’importance que les graisses ont dans notre métabolisme !!!
Vous pouvez commencer votre petit déjeuner par un fruit frais de saison entier (pas de jus de fruit même pressé ou de compote) ; le jus n’ayant pas de fibre, vous n’absorberez que les sucres….

Idées petit déj

1 kiwi
Tartines de pain complet
Beurre
1 boisson chaude non sucrée

1 salade de fruits fraichement coupés

½ avocat / fromage frais (*) tartiné sur 3 tranches de pain de seigle
1 poignée d’amandes
1 boisson chaude non sucrée

½ avocat
½ mangue
1 tranche de truite ou de saumon fumés
Pistaches décortiquées non grillées, non salées
Détaillez dans un bol tous les ingrédients en dés ; parsemez de pistaches
Vous pouvez arroser d’un filet d’huile végétale oméga 3, cameline ou lin

Une clémentine
Tartines de pain + purée d’amande, de cacahuète, ou mix de plusieurs oléagineux
1 boisson chaude

1 poire
Pain de campagne + charcuterie de bonne qualité de votre choix : jambons, pâté, saucisson, rillettes… +/- beurre
Idées ados « je vais rater mon bus » : sandwich jambon beurre ou pâté à manger sur la route… tant pis pour l’hygiène dentaire, ils réfléchiront mieux le ventre plein !!!

1 pomme
Pain de campagne + fromage soit à tartiner soit tout autre fromage de votre choix

1 kaki
2 œufs : au plat, coque, mollet, ou en omelette baveuse
Le + important votre jaune doit rester coulant pour être bon pour votre santé : ne supportant pas la chaleur, une fois cuit (œuf dur, omelette sèche) il sera oxydé. + pain

Selon votre appétit, vous pouvez rajouter au choix une ou deux tranches de ventrèche, un morceau de fromage, 2 tartines de pain avec purée d’oléagineux ou du beurre.

Midi : crudités + protéines animales (ou végétales si vous préférez) + légumes cuits

Si vous en ressentez le besoin : un dessert = fromage OU fruit cuit OU compote sans sucre ajouté.
Le midi, nous métabolisons les protéines. Celles-ci sont indispensables à la cicatrisation et au renouvellement des cellules de nos tissus (peau, muscles, squelette…)
De plus, elles participent au côté satiétant de votre repas.

Goûter : Sucré + gras végétal

Il est indispensable à tous et non réservé aux enfants et femmes enceintes !

Naturellement, nous synthétisons la sérotonine (hormone de la zen attitude) entre 16h et 17h et pour cela nous avons besoin d’une source de tryptophane (noix du Brésil, chocolat, banane…).
Le tryptophane, pour passer dans le cerveau et être transformé en sérotonine, a besoin de sucre.
C’est au moment du goûter que vous devez vous faire plaisir sans culpabiliser ; vous préparerez votre corps et votre esprit à passer une belle et douce nuit.
D’autre part, le fait de goûter permettra de mieux « tenir » jusqu’au repas du soir et de faire un diner plus léger.

Diner : léger peu ou pas de protéines animales

De préférence végétarien, mais vous pouvez consommer aussi des crustacés, du poisson, des viandes blanches.
Par contre sont à bannir absolument : fromage, charcuterie, œufs et préparations à base d’œufs, viandes grasses, desserts.

Le jeûne : pour ceux qui souhaitent inclure le jeûne intermittent dans leur programme de rééquilibrage alimentaire, c’est possible ! Mais, si un repas peut être supprimé sans déséquilibrer notre métabolisme, c’est bien le repas du soir et non le petit déjeuner, comme je le vois trop souvent ! De façon générale, le jeûne doit être encadré par un médecin, un diététicien ou un thérapeute formé et informé correctement.

Notion de quantité : c’est fonction de votre appétit, de votre activité physique, de votre volonté à faire plus pour avoir plus tard. Cependant, quelques règles de base sont à respecter.
Pour un adulte, d’activité moyenne il faut compter 0.84 g de protéines / kg de poids / jour (selon l’ANSES) soit par exemple : un adulte de 70 kg doit consommer environ 59g de protéines par jour. Cette notion reste variable selon l’âge, l’activité physique, le sexe, l’état de santé, mais c’est une bonne base pour un calcul simplifié.

Calcul : votre poids en kg x 0.8 = quantité en g de protéines que vous devez consommer
Pour indications, quantité de protéines dans les principaux aliments :
150 g de viande ou de poisson = 30 g
1 œuf = 6.5 g
1 portion de 50 g de fromage = 10 à 15 g
2 tranches de jambon de Paris ou de Bayonne (ou Serrano ou Parme…) = 19 g
1 portion de 70 g de céréales complètes ou légumineuses (haricots grains, pois cassés, pois chiche, quinoa, lentilles = 9 à 18 g
Yaourt nature au lait de vache entier = 3 g
Yaourt au lait de brebis ou fromage blanc = 6 à 7 g

Les légumes seront consommés à volonté, cuits comme crus ; si vous souffrez de ballonnements, de colites ou de diarrhées, consommez plus de légumes cuits que de légumes crus (qui contiennent plus de fibres et seront donc un peu irritant dans ces pathologies). Au contraire, si vous êtes sujet à la constipation, il sera intéressant de consommer des légumes crus en plus grande quantité.
Les fruits, par leur grande teneur en sucre, seront consommés de préférence au goûter, qu’ils soient crus, cuits ou séchés + 1 fruit cru au début du petit déjeuner.
Les épices et aromates sont à consommer sans modération, selon votre goût. Seul, le sel est à limiter le plus possible.
Et surtout, attention aux sucres cachés !

Pour en savoir plus sur la nutrition santé, avoir plus d’idées menus ou découvrir des recettes faciles à réaliser au quotidien, n’hésitez pas à vous procurer « Les cahiers de Stef, tomes 1 & 2 »

L’hygiène alimentaire, mais pas que…

Il est aussi important de mettre en place une activité physique régulière ; cela ne veut pas dire que vous devez devenir des champions ou des compétiteurs. L’activité physique doit être adaptée à votre état général, votre âge et vos capacités !
L’essentiel étant qu’elle soit pratiquée de façon régulière…

Une demi heure de marche par jour est déjà un bon début, mais aussi vous garer plus loin de l’entrée sur les parkings, prendre les escaliers à la place de l’ascenseur, aller acheter le pain ou le journal à pied…

Le conseil aroma du mois

Le ravintsara extrait du tome 2 des Cahiers de Stef

Les recettes du mois

Les barres de céréales et le granola maison extrait du tome 1 des Cahiers de Stef

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