Newsletter Décembre 2022

Booster son immunité pour l’hiver

Les pathologies hivernales circulent largement actuellement : bronchiolite du nourrisson, grippe, infections à streptocoques A, comme la scarlatine qui touche actuellement les enfants ! Il est pourtant possible de protéger toute sa famille du bébé à papi et mamie…

L’immunité

Le système immunitaire défend notre organisme contre les agressions extérieures : bactéries, virus. Soumis à de nombreux perturbateurs (stress, pollution, alimentation industrielle…), l’immunité peut être perturbée et devenir moins efficace, ouvrant la porte aux pathogènes.

L’immunité innée

C’est la première barrière de défense de notre organisme face aux pathogènes extérieurs. La peau et le mucus sont les premières barrières. Si cela ne suffit pas, l’immunité innée intervient en provoquant notamment une réaction inflammatoire en réponse à l’agression afin de détruire l’agresseur.

Les cellules de défenses, comme, entres autres, les macrophages, se chargent d’éliminer les déchets des agents pathogènes ainsi éliminés.

Mais, n’étant pas une immunité spécifique de chaque pathogène, parfois elle ne suffit pas.

L’immunité acquise

C’est notre deuxième ligne de défense. On l’appelle aussi immunité spécifique : en effet, elle adapte ses armes en fonctions du pathogène rencontré pour mieux l’éliminer.

Elle met du temps à se mettre en place mais c’est pour être encore plus efficace. Elle s’entraine à reconnaitre chaque intrus et, chaque fois qu’elle est de nouveau en contact avec celui-ci, elle améliore ses compétences de destruction.

Au fil du temps, elle reconnaitra ce pathogène dès qu’elle le rencontrera et l’éliminera naturellement.

Booster son immunité avec des huiles essentielles

L’huile essentielle de Ravintsara ou l’huile essentielle d’Eucalyptus radié sont mucolytiques, antivirales et rééquilibrantes de l’immunité. On les utilisera de préférence chez les enfants de plus de 3 ans et chez les adultes.

L’huile essentielle de Bois de Ho ou l’huile essentielle de Bois de rose sont antibactériennes, anti-virales et boostent l’immunité des enfants. A utiliser chez les bébés et les enfants de moins de 3 ans.

Il vous suffit d’appliquer 3 gouttes sous la voûte plantaire matin et soir pendant toute la période à risque. On diluera au minimum à 50% pour les enfants. Les adultes pourront aussi prendre 2 à 3 gouttes par voie orale, sur un support (mie de pain, miel, huile végétale 1ère pression à froid).

Mes chouchous depuis de nombreuses années et que j’utilise quasi quotidiennement…

Solution défenses naturelles Aromaforce Pranarôm

Aromaforce solution défenses naturelles : vous pouvez l’utiliser en préventif comme en curatif, par voie orale, en application cutanée, en diffusion atmosphérique, en inhalation sèche et en inhalation humide. C’est le couteau suisse de l’aromathérapie.

Huile de massage défenses naturelles Pranabb de Pranarôm

Pranabb massage défenses naturelles : dès 3 mois, 3 gouttes matin et soir sous la voûte plantaire. Prêt à l’emploi, inutile de diluer. Peut-être utilisé toute l’année.

Quelques conseils supplémentaires

La vitamine D

Vous pouvez associer la vitamine D3 naturelle en gouttes : 800 à 2 000 UI (la quantité d’UI par goutte est toujours indiquée sur la boite) 6 jours sur 7 tout l’hiver.

En France, une étude menée par l’ENNS (Etude National Nutrition Santé) entre 2006 et 2007 a mis en évidence que plus de 42 % des adultes ont une déficience modérée à sévère en vitamine D (80 % sont carencés).

Cette carence a de multiples facteurs : notre vie “moderne”, notre alimentation – qui ne couvre qu’environ 15 % de nos besoins en vitamines D -, le manque d’exposition solaire.

La vitamine D intervient directement sur les fonctions des cellules de l’immunité. Des études scientifiques ont pu mettre en évidence qu’une supplémentation en vitamine D :

  • réduit les risque de la grippe et diminue sa virulence
  • diminue les épisodes ORL infectieux chez les enfants
  • a une action bénéfique sur de nombreuses pathologies auto immunes (sclérose en plaque, maladies inflammatoires de l’intestin, arthrites, rhumatoïdes…)

Les sources alimentaires en vitamines D sont trop rares et, pour peu que nos fonctions métaboliques (au niveau hépatique entre autre) ne se fassent pas correctement, elles seront mal assimilées.

Il existe deux types de vitamines D :

  • la vitamine D2, d’origine végétale
  • la vitamine D3, d’origine animale, qui sera la mieux assimilée

On les retrouve principalement dans :

  • les shiitakés (frais ou sec), les girolles
  • l’huile de foie de morue
  • le saumon sauvage
  • les poissons gras (thon, maquereaux, sardines…)
  • la viande et surtout les abats
  • le jaune d’œuf

La synthèse de la vitamine D se fait principalement à partir du cholestérol, au niveau de la peau, sous l’action du soleil et plus précisément des rayons UVB.

Cette synthèse est diminuée par :

  • la pollution atmosphérique
  • l’utilisation abusive de crèmes solaires
  • l’âge (au delà de 65 ans)

Il est conseillé de s’exposer 5 à 10 minutes au soleil (pas plus), l’été, à midi, bras et jambes nus (bien évidemment sans crème solaire!)

D’autre part, d’autres études ont pu démontrer que l’apport de vitamine D à forte doses, en une seule prise, avait une action immunosuppressive (diminution importante de l’immunité) tandis qu’à faibles doses quotidiennes, elle était immunostimulante.

En France, les recommandations officielles de 200 à 400 UI / jour ne sont pas retenues par la plus part des scientifiques, médecins et spécialistes de la vitamine D. Les doses préconisées seraient plutôt de 800 à 1 000 UI / jour sans carence avérée. Ces doses pourraient être jusqu’à doublées pour les personnes carencées.

Il serait donc judicieux d’apporter une dose quotidienne de vitamine D3 naturelle, à raison de 1 000 UI, soit 5 gouttes / jour, du mois d’octobre à fin avril, 5 jours / 7. De nombreux laboratoires de micro-nutrition en proposent, et vous les trouverez sans problème dans votre pharmacie. Pour les personnes carencées, la dose sera à adapter en fonction des résultats des analyses. Veillez à la qualité.

Les probiotiques

Une cure de probiotiques, en octobre et en janvier. La souche Lactobacillus Rahmnosus GG a été largement étudiée sur son efficacité sur les troubles ORL (sinusites, otites…) et sur le rééquilibrage de l’immunité ; elle est donc à privilégier dans votre choix de probiotiques.

Une cure de zinc, de préférence sous forme ionisée (liquide, granions…) qui sera mieux assimilé. Celle-ci peut être poursuivit tout l’hiver ou faites 15 jours par mois.

Et la phytothérapie…

En gemmothérapie, le bourgeon de rosier sauvage booste l’immunité de toute la famille sans contre indication.

L’échinacée, en teinture mère ou en tisane, se trouve dans des mélanges “immunité” en sachet comme en vrac (le vrac est souvent de meilleur qualité). Une à deux tasses par jour.

Les tisanes de thym ou de romarin sont anti-infectieuses. Ce sont les tisanes de l’hiver par excellence, que ce soit pour soulager les maux de gorge ou agir sur les rhumes et les refroidissements.

L’extrait de pépin de pamplemousse. Si vous prenez des traitements pour des pathologies chroniques, votre médecin vous a peut-être mis en garde quant à la consommation de pamplemousse. Il a été mis en évidence que le jus de pamplemousse, pris en même temps que certains traitements, augmente l’absorption de ce médicament au niveau du métabolisme du patient, ce qui augmente parallèlement les effets indésirables et peut l’exposer à des effets indésirables graves.

L’extrait de pépin de pamplemousse est connu pour ses vertus anti-fongiques, anti-infectieuses et stimulantes de l’immunité, il est souvent conseillé en hiver pour lutter contre les symptômes des états grippaux comme pour aider à maintenir une bonne immunité. Bien qu’étant extrait de pépins de pamplemousse (citrus x paradisi) et non du jus de pamplemousse (qui ne contient pas les mêmes molécules), les études actuelles ne nous permettent pas d’affirmer avec certitude qu’il n’y aura aucune interaction médicamenteuse (cependant il semblerait qu’il n’y en a pas). Par mesure de précaution, il faut tout de même éviter d’en consommer au long terme si vous avez des médicaments interdits avec le jus…

L’essence de pamplemousse : l’huile essentielle de pamplemousse est extraite du zeste du pamplemousse. Elle est utilisée notamment en tonique digestive pour corriger certains désordres : nausées et vomissements, lourdeurs post-prandiales, repas trop copieux, gestion des “boulimies” sucrées… Son action lipolytique est aussi utilisée dans des formules anti-cellulites et amincissantes.

Mais aucune des molécules présentes dans l’essence de pamplemousse ne sont contre indiquées avec un quelconque médicament. En effet, les molécules du jus ne sont pas les mêmes que celles extraites dans le zeste. Vous pouvez donc consommer par voie orale ou appliquer sur votre peau de l’essence de pamplemousse sans peur d’une interaction médicamenteuse.

Attention ! L’essence de pamplemousse est photosensibilisante (comme toutes les huiles essentielles extraite à froid à partir de zeste d’agrumes).

La formule aroma du mois

40 gouttes d’huile essentielle de pamplemousse

30 gouttes d’huile essentielle de citron

30 gouttes d’huile essentielle de gingembre

Complétez un flacon de 10ml avec de l’huile végétale d’olive

4 gouttes en sublingual maximum 4 fois par jour

Contre tous les symptômes d’indigestion ou en cas de repas trop copieux.

La recette du mois

Un commentaire sur “Newsletter Décembre 2022

  1. Que de bons conseils, mais je suis vos conseils personnalisés
    Une très belle pharmacie de la nature
    Continuez, c’est SUPER !

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